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Quelques repères historiques

Vous avez choisi de visiter le site (internet) de la commune d'Ellezelles.

Vous n'êtes pas les premiers à avoir choisi ce site.

Dès la préhistoire, le territoire de notre village a été choisi par nos lointains ancêtres car ses collines offraient un habitat accueillant et protecteur.  En témoignent les nombreux silex taillés et autres instruments retrouvés dans nos labours.

La période romaine a vu l'installation le long de la chaussée (dite Brunehaut depuis le 13ième siècle) de nombreux habitants, locaux aussi bien que militaires romains démobilisés.  Vous pouvez retrouver le parcours de cette chaussée au départ du parc à containers du village, à Wodecq.

Des bijoux, enseignes, poteries, autres objets et fondations de bâtiments mis à jour par des archéologues amateurs sont là pour attester de cette présence.

 A partir du 13ième siècle, notre village est une terre de débats entre les comtes de Flandre et de Hainaut.  Par un osé raccourci historique, nous pourrions dire que ce n'est qu'en 1963 (avec la fixation de la frontière linguistique) que ce débat s'est clôturé.

Plus sérieusement, c'est au 16ième siècle (en 1522 pour être précis), dans son château de La Hamaide que naît le premier ellezellois célèbre : le comte d'Egmont.  Il est célèbre pour s'être opposé à Philippe II et avoir fini décapité sur la grand place de Bruxelles en compagnie de comte de Hornes.  Un tableau magistral de Louis Gallait représentant les deux comparses peut être admiré au Musée de Beaux Arts de la ville de Tournai.

C'est au 17ième siècle, en 1610, qu'intervient un des événements tragiques et fondateurs du folklore local : on brûle dans le village les cinq dernières femmes accusées de sorcellerie.  C'est cet événement que commémore chaque année le célèbre sabbat de la fin juin.

C'est aussi de cette époque que date la construction de la tour actuelle de l'église St Pierre-aux-Liens d'Ellezelles, sans doute le plus ancien édifice public du village.

 

 

Le 19ième siècle voit Ellezelles acquérir une notoriété mondiale, du moins dans les milieux scientifiques.  C'est en effet le 14 décembre 1895 qu'un événement tragique survient à la suite d'un banquet d'après enterrement.  Comme il était de tradition à l'époque, après avoir accompagné un des leurs à sa dernière demeure, les musiciens de la fanfare "Les Amis Réunis" étaient rassemblés pour partager un repas (que l'on suppose bien arrosé).  Malheureusement, la viande servie était avariée et de nombreux musiciens rejoignirent plus tôt que prévu leur ami trépassé.

 

Un pharmacien gantois, en étudiant la viande consommée, isola la toxine botulique.  C'est ainsi que désormais, dans tous les traités de toxicologie du monde, le nom d'Ellezelles est associé à celui de la fameuse toxine.

 

A l'endroit où se déroula cet événement tragique se dresse actuellement une salle de dégustation des produits locaux ... N'y voyez aucun danger, simplement le témoignage de l'esprit malicieux qui caractérise nos concitoyens.

C'est aussi le 1er avril 1850, d'après des archives assez controversées il faut le dire, que naquit d'une maman Van Prei et d'un papa Jules Poirot , le célèbre détective Hercule Poirot dont Agatha Christie vente les exploits dans de nombreux romans policiers.  La statue de ce célèbre personnage orne la façade latérale de la Maison du Pays des Collines.

 

C'est aussi à cette époque que se développe chez nous, grâce à l'apport du chemin de fer, l'industrie textile et briquetière.

Cette industrie marquera profondément notre village et ses habitants durant toute la première moitié du 20ième siècle et jusqu'aux années 1970. Dans le recensement de 1831, les trois villages de l'entité actuelle d'Ellezelles ( Ellezelles, Wodecq et La Hamaide) comptaient  9403 habitants. 

 

Les guerres, 14-18 avec ses nombreuses victimes, et 40-45, avec ses deux événements tragiques que son la rafle de 1944 et le combat de Wodecq en septembre de la même année ont durement affectés notre population.  De cette époque date son aversion viscérale pour le fascisme et tous les totalitarismes.

Le déclin du textile provoqua un exode et une augmentation du nombre de navetteurs.  A la fusion des communes, en 1976, lorsque Wodecq et Lahamaide se joignirent à Ellezelles pour former notre entité, la population totale n'excédait par les 5200 habitants. 

Heureusement, dès le début des années 1970, les autorités communales choisirent de relancer l'attractivité du village au travers du tourisme, du folklore et de la valorisation de nos capacités d'accueil.  Elles furent épaulées en cela par de nombreux bénévoles dont la figure emblématique est sans conteste Jacques Vandewattyne, peintre du Folk'Art et infatigable promoteur de notre identité locale.  Sur le plan sportif, la commune se dota d'une infrastructure sportive (football, tennis).  Une nouvelle école communale fut également construite.

A partir du milieu des années 1980, cette politique commença à porter ses fruits et la population se mit à croître à nouveau pour arriver à  6000 habitants (en 2018).

Pour soutenir ce nouvel élan, les autorités communales lancèrent dans les années 1990 un vaste plan de rénovation rurale qui vit le réaménagement des places de village, la transformation de l'ancienne maison communale en une Maison du Pays des Collines, la création du Parc Naturel du Pays des Collines, la construction d'une nouvelle maison communale pouvant accueillir tous les services à la population (administration communale, CPAS, travaux, police), la création d'une zone d'activité artisanale,...

C'est à cette époque qu'Ellezelles enleva le titre envié de "Coeur des Collines".

Le 21ième siècle à peine entamé voit la poursuite de ces efforts qui se traduisent dans la construction d'un Centre d'Accueil, de Colloques et de Séminaires (CACS), d'une salle de sports, d'une crèche et bientôt de logements adaptés pour personnes âgées.

La suite de cette histoire, c'est avec tous les habitants de notre entité et ses nombreux visiteurs que nous entendons l'écrire.