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Energie et engrais : faire face à la hausse des prix

Consultés dans le cadre de l’Opération de Développement Rural, les agriculteurs ellezellois souhaitent renouer le contact avec les citoyens. Un groupe d’une vingtaine d’entre eux s’attèle à vous présenter ce qu’est aujourd’hui l’agriculture à Ellezelles, via notamment un article qui paraît chaque trimestre dans le bulletin communal et dont voici la dernière publication (bulletin n°48 avril-mai-juin 2022)

Il y a un fait d’actualité qui a chamboulé la vie de beaucoup de citoyens de notre pays ces derniers mois : la hausse des prix… et plus particulièrement celle de l’énergie. Si cette inflation a profondément marqué le budget des citoyens, il en va de même dans les fermes !

L’énergie est un poste important des dépenses d’une exploitation agricole, tant au niveau du carburant pour les machines que de l’électricité.

A côté de cela, il y a une denrée très importante pour les cultures dont le cours a été fortement modifié : les engrais. On les retrouve sous plusieurs formes, solides, liquides, avec des compositions plus ou moins élaborées. L’azote, l’élément le plus épandu sur les terres surtout au printemps pour réveiller les cultures et leur donner un coup de fouet en sortie d’hiver, a par exemple triplé de prix par rapport à l’année dernière. Cela va pousser beaucoup d’agriculteurs à travailler un peu différemment afin d’essayer de faire des économies.

Valoriser au maximum leurs effluents d’élevage sera certainement un premier objectif. Les doses épandues sur les terres ne peuvent toutefois pas dépasser un certain seuil. En effet, tout cela est règlementé. Chaque année, un calcul est effectué entre le nombre d’animaux détenus et la superficie cultivée. Chaque éleveur doit respecter le ratio imposé. Le fumier ou lisier qui est produit en surplus par les animaux peut être donné ou échangé avec un agriculteur qui a trop peu de bétail par rapport à la superficie qu’il cultive.

Deuxièmement, pour certains, ce sera peut-être l’occasion d’implanter des cultures moins demandeuses d’engrais (associations graminées – légumineuses, luzerne, etc), de travailler avec des compositions plus simples, ou d’essayer des méthodes d’épandage différentes (apport d’engrais uniquement sur la ligne de semis par exemple).

Quoi qu’il en soit, le métier d’agriculteur est plein de défis et cette saison qui commence ne dérogera pas à la règle.