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La campagne se réveille !

Pour l'agriculteur, le printemps rime avec abondance de travail ! La nature se réveille et entraine avec elle un ballet de tracteurs dans nos campagnes. Toutes les cultures demandent beaucoup d’attention, y compris les prairies. Le premier travail que l’agriculteur réalise sur ses prairies est le passage avec l'ébouseuse-étaupineuse. Cette machine permet d’étaler les monticules de terre,  d’aérer la prairie et de forcer l’herbe à « taller », c’est à dire à augmenter son nombre de tiges par racine et à pousser. Saviez-vous que les monticules de terre sont synonymes d'une excellente vie dans nos sols ? En effet, les taupes se nourrissent principalement de vers de terre, qui eux-mêmes améliorent la vie microbienne du sol.

 

Ensuite, l’agriculteur épand les effluents d’élevage, généralement le lisier, sur les prairies. Ceux-ci ont été produits par les animaux durant l’hiver et ont été stockés dans des grandes citernes étanches. Le lisier est un engrais naturel idéal pour nos prairies car l’azote qu’il apporte est rapidement assimilable par les plantes. Les plantes se développent ainsi rapidement et la mise à l’herbe peut suivre. Malheureusement, il a un défaut, c'est son odeur !

Tonneau à lisier en action @André Vanden Herrewegen

Le printemps, c’est également le moment de faire l’entretien des clôtures et, hélas, de constater la présence des déchets divers qui peuvent causer de graves blessures pour les animaux qui les ingèrent ou pour les humains s’ils se retrouvent dans des cultures de betterave, de pommes de terre ou de légumes. Alors, s’il vous plait, respectez notre belle campagne que nous aimons tous tant !

 

Pour les terres de culture, c'est plus facile. A la sortie de l’hiver, l’agriculteur fait réaliser des analyses de sols par un laboratoire agréé. Il connait ainsi le pH, le taux d’humus, les teneurs en éléments minéraux, etc de son sol et peut adapter au mieux sa fumure en fonction des résultats et des besoins de la future culture. Après l’épandage de fumier (mélange d'effluent animal avec de la paille) ou de lisier (fraction liquide), l'agriculteur veille à travailler le plus vite possible son sol pour éviter les pertes par volatilisation. Certaines exploitations n'ont pas ou peu de bétail dans leurs fermes. Ce n'est pas courant dans nos villages mais une bourse d'échange d’engrais de ferme existe. On parle alors de contrats d’épandage entre agriculteurs.

 

 Attention, épandage de fumier ! @Robert Veys

Après l’opportunité d'utiliser des engrais naturels, l’agriculteur a la possibilité d'épandre des engrais minéraux. Ils peuvent être épandus soit par un distributeur d'engrais pour les engrais solides qui vont fondre avec la pluie soit par un pulvérisateur pour les engrais liquides. Les engrais liquides sont de plus en plus employés car faciles à appliquer et directement assimilés par les plantes. Une sortie de pulvérisateur n'est donc pas toujours synonyme d’utilisation de pesticides puisqu’il a de multiples fonctions : fertiliser les plantes (engrais liquides), les protéger (insecticide ou fongicide), éradiquer les adventices (herbicide), parfois arroser, etc.

 

Bref, gérer son exploitation nécessite une compétence toujours remise à jour afin de fournir des produits en quantité et en qualité… Tout un art !

 

Consultés dans le cadre de l’Opération de Développement Rural, les agriculteurs ellezellois souhaitent renouer le contact avec les citoyens. Un groupe d’une vingtaine d’entre eux s’attèle à vous présenter ce qu’est aujourd’hui l’agriculture à Ellezelles - Un partenariat de la Commune d’Ellezelles, du Parc naturel du Pays des Collines et de la Fondation rurale de Wallonie